11 mai 2023

Il faut être vigilant avec les médicaments

Une mauvaise utilisation des médicaments peut créer des effets indésirables, nécessiter une hospitalisation et même causer la mort.

La dépendance à l’égard d’un médicament est complexe, mais l’un de ses aspects clés est la dépendance psychologique au médicament qui se produit lorsque le besoin de continuer à l’utiliser devient maladif ou compulsif, et n’est plus seulement physique.

Les anxiolytiques et les sédatifs les plus prescrits, notamment pour de longues durées, appartiennent à la famille des benzodiazépines. Ces produits sont connus pour le risque de dépendance physique et psychologique qu’ils entraînent. Ils sont souvent utilisés à doses massives ou en association avec d’autres produits et conduisent souvent à la pharmacodépendance difficile à surmonter.

Les somnifères et tranquillisants peuvent soulager l’anxiété ou l’insomnie, mais ce soulagement est temporaire, car ces médicaments traitent les symptômes du stress et non sa cause. Ils peuvent être d’une certaine utilité pendant une période de stress intense, mais ne sont pas conseillés sur une longue période.

Qu’est-ce que la pharmacodépendance ?

Brutale ou progressive selon les produits, la dépendance est installée quand on ne peut plus se passer de prendre certains médicaments. Elle s’installe quand il faut en prendre plus pour obtenir le même effet ou quand il devient difficile de s’en passer. Quand la vie quotidienne tourne autour de la recherche et de la prise du produit, alors on est pharmacodépendant.

Dépendance psychologique

La privation d’un produit entraîne une sensation de malaise, d’angoisse, allant parfois jusqu’à la dépression. Une fois qu’elle a cessé de consommer, la personne peut mettre du temps à s’adapter sans le médicament. Cet arrêt bouleverse ses habitudes, laisse un vide et permet la réapparition d’un mal-être que le médicament visait à supprimer.

Dépendance physique

Certains médicaments entraînent une dépendance physique ; l’organisme réclame le produit à travers des symptômes physiques qui traduisent un état de manque. Ces symptômes peuvent être accompagnés de troubles émotionnels comme l’anxiété, l’irascibilité, l’angoisse et l’agitation. Il est dangereux de diminuer ou d’arrêter la prise de médicament sans l’avis ou la supervision d’un médecin.