22 février 2023
À quoi sert la naloxone ?

Cette dépendance est loin d’être inoffensive. En effet, elle comporte plusieurs dangers sur la santé physique et psychologique.
LES DOMMAGES À LONG TERME
La cocaïne peut entraîner :
– Inflammation et perforation à la paroi nasale ou de l’irritation nasale.
– Perte d’appétit et malnutrition.
– Apparition de comportements de méfiance, de paranoïa.
– Les utilisateurs deviennent plus susceptibles d’avoir des épisodes dépressifs.
– Les utilisateurs se plaignent souvent d’une réduction de la performance sexuelle ou de la libido.
– Chez la femme, irrégularité menstruelle ou disparation des règles.
– L’usage de la voie pulmonaire est associé à des problèmes respiratoires (bronchites, asthme, cancer…).
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LA DÉPENDANCE
Quand il y a des indices de tolérance (besoin de plus grandes quantités pour le même effet), de sevrage ou de comportements compulsifs en rapport avec l’obtention et/ou sa consommation, il y a dépendance. La dépendance peut se créer en une très courte période.
Celle-ci peut entraîner, notamment, des problèmes financiers, de la négligence parentale ou au travail, et des complications physiques et mentales.
APRÈS L’EFFET, LA DESCENTE
Lorsque la cocaïne ne procure plus ses effets euphorisants, il faut un certain temps au cerveau pour fonctionner à nouveau normalement. Des sentiments de déprime, de tristesse, de faiblesse, d’être « au bout du rouleau », pouvant aller jusqu`à la dépression peuvent s’installer. Dans un tel état psychique, des tentatives de suicide sont possibles.
DANGERS
– La forte dépendance conduit souvent, à des comportements d’agressivité et/ou de violence.
– Ces drogues illicites sont coûteuses. Leur consommation peut mener à des difficultés financières.
– La cocaïne et le crack sont souvent combinés ou dilués avec d’autres substances et certaines de ces substances sont toxiques. La cocaïne devient dangereuse quand elle est mélangée à un dépresseur tel que l’alcool ou l’héroïne. Il est encore plus dangereux de mélanger la cocaïne avec une autre substance, comme l’ecstasy, car le mélange est complètement imprévisible ; il y a donc risque de surdose.
Il est important de savoir qu’aucune dose de cannabis n’est sans danger pendant la grossesse et l’allaitement.
Il vaut mieux éviter d’en consommer pour plusieurs raisons.
– Le bébé pourrait ressentir les effets du cannabis à cause des composés qui peuvent être transmis au fœtus et par le lait maternel. Ce qui pourrait affecter le développement de
l’enfant.
– Le cerveau subit des changements dont cette substance pourrait altérer ce qui pourrait provoquer des perturbations au niveau des habiletés du bébé.
– La consommation de cannabis peut augmenter le risque que l’enfant est de l’hyperactivité, des comportements impulsifs ainsi que des problèmes de sommeil. Ce qui peut parfois être
permanent.
– Il y a aussi une perturbation au niveau de l’attention, de la mémoire et du raisonnement.
Selon des données issues du Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances, l’exposition prénatale au cannabis jouerait un rôle dans l’initiation et la fréquence de l’usage de substances à l’adolescence et pourrait exacerber la réponse à d’autres substances addictives plus tard dans la vie.
Il est donc préférable de s’informer auprès d’un professionnel de la santé avant de consommer du cannabis durant la grossesse et l’allaitement.
Une mauvaise utilisation des médicaments peut créer des effets indésirables, nécessiter une hospitalisation et même causer la mort.
La dépendance à l’égard d’un médicament est complexe, mais l’un de ses aspects clés est la dépendance psychologique au médicament qui se produit lorsque le besoin de continuer à l’utiliser devient maladif ou compulsif, et n’est plus seulement physique.
Les anxiolytiques et les sédatifs les plus prescrits, notamment pour de longues durées, appartiennent à la famille des benzodiazépines. Ces produits sont connus pour le risque de dépendance physique et psychologique qu’ils entraînent. Ils sont souvent utilisés à doses massives ou en association avec d’autres produits et conduisent souvent à la pharmacodépendance difficile à surmonter.
Les somnifères et tranquillisants peuvent soulager l’anxiété ou l’insomnie, mais ce soulagement est temporaire, car ces médicaments traitent les symptômes du stress et non sa cause. Ils peuvent être d’une certaine utilité pendant une période de stress intense, mais ne sont pas conseillés sur une longue période.
Qu’est-ce que la pharmacodépendance ?
Brutale ou progressive selon les produits, la dépendance est installée quand on ne peut plus se passer de prendre certains médicaments. Elle s’installe quand il faut en prendre plus pour obtenir le même effet ou quand il devient difficile de s’en passer. Quand la vie quotidienne tourne autour de la recherche et de la prise du produit, alors on est pharmacodépendant.
Dépendance psychologique
La privation d’un produit entraîne une sensation de malaise, d’angoisse, allant parfois jusqu’à la dépression. Une fois qu’elle a cessé de consommer, la personne peut mettre du temps à s’adapter sans le médicament. Cet arrêt bouleverse ses habitudes, laisse un vide et permet la réapparition d’un mal-être que le médicament visait à supprimer.
Dépendance physique
Certains médicaments entraînent une dépendance physique ; l’organisme réclame le produit à travers des symptômes physiques qui traduisent un état de manque. Ces symptômes peuvent être accompagnés de troubles émotionnels comme l’anxiété, l’irascibilité, l’angoisse et l’agitation. Il est dangereux de diminuer ou d’arrêter la prise de médicament sans l’avis ou la supervision d’un médecin.
Pour certains, le Bingo est un loisir occasionnel et pour d’autres, ce jeu devient une addiction. Est-ce vraiment une dépendance ?
Le Bingo semble souvent un jeu plaisant et non risqué au niveau des addictions, mais il arrive que ce jeu devienne un trouble de dépendance. En effet, le bingo fait partie des jeux des hasard et d’argent et peu créer une dépendance. Quand celui-ci est pratiqué de façon impulsive et qu’il n’est plus pratiqué comme un simple loisir divertissant, c’est probablement signe que la dépendance s’est installée.
Cette accoutumance entraîne alors des répercussions comme le besoin de jouer incessant et l’incapacité de s’arrêter. Il y a aussi des dommages collatéraux au niveau des autres sphères de vie comme la sphère financière.
Cette dépendance est souvent vécue dans l’ombre et existe véritablement.
Il est donc important d’en parler.
Nous sommes là pour vous aider.
Vous pouvez nous contacter au 819-228-8377
Nous croyons souvent à tort que l’alcool favorise notre sommeil. Le fait est que l’alcool facilite l’endormissement pour les premières heures de sommeil, mais pour ce qui est du reste de la nuit, c’est une autre histoire.
Le sommeil est alors suivi de plusieurs périodes d’éveils. Nous avons alors un sommeil fragmenté. Le stade de sommeil le plus important, le sommeil paradoxal, qui maintient l’équilibre de plusieurs fonctions cognitives, est énormément écourté.
Une faible dose d’alcool avant de dormir n’a pas, ou peu, d’effets négatifs sur le sommeil contrairement à une dose élevée.
La consommation abusive d’alcool peut amplifier les troubles de sommeil comme l’insomnie, l’apnée du sommeil et les ronflements.
La modération ou l’abstinence sont donc les meilleures solutions pour la qualité de notre sommeil.
Nous pouvons alors conclure que l’alcool est en fait un ennemi du sommeil.
Un fait qui peut surprendre plusieurs personnes. En effet, la fumée de cannabis contient 7 fois plus de goudron et de monoxyde de carbone que celle du tabac. Selon l’Institut nationale de la consommation (INC), 3 joints équivalent à un paquet de cigarette. Donc, fumer du cannabis à tous les jours fait courir les mêmes risques de cancers ou de maladies cardiovasculaires que la cigarette.
Selon les études, les agents cancérigènes comme le benzopyrène et le benzanthracène, sont 70 % plus élevés dans le cannabis que dans le tabac en plus d’affaiblir le système immunitaire.
Saviez-vous qu’en 2010-2011, le cannabis a été consommé par 25 % des élèves québécois de niveau secondaire.
Au Québec, on considère que 9,4% des élèves québécois de niveau secondaire consomment du cannabis hebdomadairement. Des chiffres qui ne cessent de grimper.
Il est donc important de comprendre et d’être sensibilisé aux méfaits sur la santé du cannabis au même titre que ceux de la cigarette.
Les boissons énergisantes mélangées à l’alcool sont un cocktail hasardeux.
Tout comme le café, les boissons énergisantes contiennent de la caféine. Comparativement à celle retrouvée dans le café, elle fait effet beaucoup plus rapidement, car les boissons énergisantes sont consommées froides et avalées rapidement, contrairement au café qui est servi chaud et bu plus lentement.
Ces boissons ne contiennent pas toutes la même quantité de caféine. Certaines peuvent contenir jusqu’à l’équivalent de 6 cafés.
L’alcool est un dépresseur, donc il ralentit le système nerveux. Il déprime les fonctions psychiques en diminuant le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau. Il relaxe son utilisateur, il est donc moins conscient de son environnement.
La boisson énergisante est un stimulant, donc elle stimule le système nerveux central. Elle augmente le niveau d’éveil et accélère le processus mental. La personne est donc plus alerte, plus vive d’esprit, plus énergique.
Puisque les buveurs ne ressentent pas les effets intoxicants de l’alcool, les mécanismes d’autorégulation du corps associés à l’ivresse ne sont pas opérants.
Ce mélange peut amener à la surconsommation d’alcool. La boisson énergisante masque le goût de l’alcool donc il peut y avoir une consommation plus rapide et plus fréquente. Ce qui amène un état d’ivresse avec des facultés affaiblies masquées par la boisson énergisante. Le risque d’être déshydraté, de prendre la route avec un conducteur en état d’ébriété, de se blesser et de nécessiter une attention médicale est donc doublé.
Il est donc important de faire preuve de vigilance lorsque la consommation d’alcool est mélangée à celle de boissons énergisantes.
Depuis la légalisation de cette substance, nous entendons une multitude de faits aussi divergents les uns que les autres. Aujourd’hui dans cet article nous allons démystifier le vrai du faux.
Le Cannabis fait partie de la catégorie des perturbateurs.
Malgré, le sentiment d’apaisement que le cannabis peut apporter, le corps peut aussi subir des réactions néfastes et désagréables. Ces conséquences indésirables peuvent se développer en apportant des effets à court terme sur le cerveau et le corps.
– Confusion
– Fatigue et somnolence
– Difficulté à se souvenir, se concentrer et à réagir rapidement
– Anxiété
– Peur
– Crise de panique
– Baisse ou accélération de la tension artérielle et du rythme cardiaque
Les effets à long terme se font sentir graduellement lorsqu’il y a consommation quotidienne. En plus du risque de dépendance, la consommation à long terme peut également affaiblir.
– La mémoire
– La concentration
– Le système respiratoire (bronchite, toux chronique)
C’est important d’être bien informé des effets de la consommation du cannabis.
La réduction des méfaits est une approche qui permet de ne pas viser seulement l’abstinence pour intervenir auprès des personnes ayant un problème de dépendance. Cette approche permet de prioriser la qualité de vie des consommateurs.
Elle permet d’aider les usagers qui n’envisagent pas l’arrêt. L’objectif est de pouvoir habiliter les personnes à mieux se protéger et leur donner l’opportunité de choisir un changement de comportement sainement à l’aide d’outils qui réduiront les risques de maladies, d’infections, de méfaits affectifs etc.
Ce n’est pas un encouragement à la consommation comme plusieurs gens peuvent croire. L’objectif est de donner un coffre à outils aux consommateurs sans juger leur choix et dans le respect de leurs décisions. C’est la personne qui décide de son comportement. La réduction des méfaits peut être une belle porte d’entrée pour que l’abstinence soit une option envisagée.
Il s’agit donc d’interventions qui protègent la santé des usagers.
La naloxone neutralise les effets d’une surdose causé par les opioïdes temporairement. Elle fait effet seulement si des opioïdes sont présent dans l’organisme.
L’effet de la naloxone dure de 20 à 90 minutes, tandis que l’effet des opioïdes durent plus longtemps. Ce qui peut causer un arrêt respiratoire quand l’effet de celle-ci s’estompe. Il peut donc être nécessaire d’administrer à nouveau de la naloxone.
Elle est sans danger et ne crée pas de dépendance. Des trousses de naloxone sont offertes dans la plupart des pharmacies sans ordonnance.
Qu’est-ce que des opioïdes communément appelé des opiacés ?
Ce sont des drogues tel que :
– Le fentanyl
– La codéine
– L’héroïne
– La morphine
– L’oxycodone
Ces opiacés peuvent être présents par contamination dans plusieurs autres drogues tel que la cocaïne. Durant la crise des opioïdes, beaucoup de décès ont été causés par de petites quantités d’opioïdes puissants ajoutées à des drogues. Il existe plusieurs services ou nous pouvons faire tester les drogues comme le G.R.I.P. et Tandem à Trois-Rivières. À l’aide de ces ressources, nous pouvons être en mesure de bien prévenir les méfaits concernant la composition exact de la drogue ingéré.
Il est toujours préférable de parler à un professionnel de la santé avant de commencer un médicament.
Des opioïdes sont l’ingrédient actif dans de nombreux médicaments analgésiques comme le Tylenol et le Dilaudid par exemple. Nous pouvons donc aussi développer une dépendance à ces médicaments. Il est donc nécessaire de déstigmatiser cette dépendance aux opioïdes car n’importe qui peut devenir dépendant à ceux-ci et il ne faut en aucun cas avoir honte de demander de l’aide.
Il est donc prudent d’avoir une trousse de naloxone à portée de la main.
Si vous souffrez d’une dépendance, ou si une personne de votre entourage en souffre, il est important de savoir que nous pouvons vous apporter l’aide dont vous avez besoin.
Vous pouvez nous contacter au 819-228-8377.