26 juin 2023
Vivre avec une personne dépendante

La pharmacodépendance est une dépendance bien réelle ou la personne devient dépendante aux médicaments souvent sous ordonnance. Qu’en est-il des médicaments que nous retrouvons en vente libre dans les pharmacies, épiceries etc. ?
Que l’on parle de médication pour les maux de tête, pour les symptômes de rhume, pour la pression dans les sinus, ils contiennent tous un ingrédient actif qui se nomme la dextrométhorphane.
À grande dose cet ingrédient peut produire de l’euphorie et peut être très dangereux lorsqu’il est consommé excessivement.
Étant donné que ces médicaments sont vendus en vente libre, la majorité de la population ne se doute nullement de la dangerosité que ces médicaments peuvent apporter lorsqu’ils ne sont pas consommés selon la posologie prescrite. Il est d’autant plus important de sensibiliser la population et surtout les jeunes face à la toxicité de ces produits s’ils sont pris en grandes concentrations.
Les laxatifs, les diurétiques ainsi que les pilules amaigrissantes sont souvent très convoités par la jeune population et ces produits présentent un risque accru de développer une dépendance. Les substances contenues dans ces médicaments contiennent des ingrédients stimulant le système nerveux central au même titre que les amphétamines qui peuvent entraîner de graves conséquences.
Pouvons-nous faire une surdose de médicaments en vente libre ?
Tout à fait. Certains médicaments sont peu dangereux, mais d’autres, surtout lorsque consommé avec un autre type de drogue ou d’alcool, peut amener de terribles conséquences pouvant même aller jusqu’à la mort.
Si vous croyez avoir une dépendance aux médicaments, vous pouvez avoir du soutien et de l’aide. Vous pouvez nous contacter au 819-228-8377.
Source : Jeunesse sans drogues Canada
Peu importe le type de dépendance, elle est toujours reliée à la même source. C’est-à-dire que la dépendance devient une priorité au détriment des autres aspects de votre vie et vient d’une incapacité à vivre sans elle. Elle est caractérisée par une consommation excessive et incontrôlée et a des impacts sur votre santé physique, mentale ainsi qu’avec vos proches.
Comme c’est le cas pour la toxicomanie ou l’alcoolisme, cette dépendance modifie la structure du cerveau. Ce qui veut dire que la personne aux prises avec des problèmes de consommation d’écrans a plus de difficulté à retenir les détails, à porter attention à ce qui est dit, à planifier, à prioriser, etc. La consommation excessive peut déclencher de l’anxiété, des troubles du sommeil et augmenter les symptômes de dépression.
Plusieurs facteurs de risques sont reliés à cette dépendance comme :
- L’isolement
- L’ennui
- Le manque d’estime de soi
- Le mal-être
Il y a de multiples sources différentes qui peuvent mener à une dépendance aux écrans. Il faut trouver et chercher en vous pour quelle raison vous voulez compenser par les écrans. Qu’est-ce que vous trouvez sur votre écran que vous ne retrouvez pas dans le monde réel ?
L’important, quand nous parlons de consommation des écrans, c’est d’en faire un usage équilibré.
Il existe plusieurs solutions pour vous aider comme limiter vos temps d’écran.
Vous pouvez utiliser des applications pour vous aider à y parvenir. En voici quelques exemples.
- Focus Keeper
- Vivala Offline
- Appblock
Vous pouvez aussi bénéficier de notre aide et du soutien de notre ressource concernant votre dépendance aux écrans.
Si vous croyez avoir une problématique liée à votre utilisation des écrans, LE CENTRE L’ÉTAPE est là pour vous aider.
Pour plus d’informations, contactez-nous au 819-228-8377
Source : synergilibre.com, ualberta.ca
Nous entendons différentes choses à propos du vapotage, comme le fait que celui-ci est moins nocif que le tabagisme par exemple. Cela ne veut pas dire qu’ils sont sans danger. Il ne faut pas oublier que le vapotage n’existe pas depuis longtemps et que nous en apprenons encore sur les effets secondaires possibles.
Il faut savoir que l’aérosol que produit la cigarette électronique peut contenir des métaux lourds, du formadéhyde et d’autres substances chimiques qui peuvent endommager les poumons.
Le liquide à vapoter contient souvent de la nicotine, ce qui crée une grande dépendance. Nous savons que celle-ci peut modifier le développement du cerveau des jeunes et nuire à la mémoire ainsi qu’à la concentration.
Le cannabis peut aussi être vapoté. Les produits de vapotage contenant des extraits de cannabis peuvent être très concentrés et contenir jusqu’à 95 % de THC. Plus la teneur en THC est élevée, plus les risques pour la santé mentale ainsi que les symptômes d’anxiété et de dépression sont amplifiés. Il faut donc être très prudent.
Dernièrement, une nouvelle loi est passée au Québec concernant les saveurs des vapoteuses. Il est maintenant interdit de vendre des produits de vapotage contenant des saveurs ou un arôme autre que celles du tabac. En espérant que cette mesure diminuera l’attrait que les jeunes ont envers le vapotage.
Source : Santé publique, Santé Canada
La réduction des méfaits est une approche essentielle dans notre société actuelle. Ce que nous voulons prioritairement, c’est de réduire les décès et de réduire les méfaits chez les personnes utilisatrices de drogues.
Qu’est-ce que les méfaits des drogues ?
Plusieurs méfaits peuvent survenir. Entre autres, un décès lié à une intoxication de drogue, d’infections transmises par le sang, comme l’hépatite C et le VIH, d’infections bactériennes, etc.
Par cette approche, le but ultime est de venir en aide à ces personnes afin de protéger leur santé et de les aider à rester en vie. Depuis 2016, plus de 24 626 personnes sont décédées en raison des opioïdes. D’où l’importance de travailler dans ce sens et de réduire les méfaits causés par ceux-ci.
Comment pouvons-nous aider ?
Premièrement, en offrant du matériel sécuritaire aux consommateurs ainsi que de la Naloxone, nous pouvons réduire beaucoup de dommages. La naloxone qui est utilisée pour prévenir les décès liés à une surdose. Celle-ci peut faire une énorme différence. En ayant aussi recours à du matériel stérile, il y aura beaucoup moins de risques d’infections et de maladies transmises par le sang. À noter que nous offrons ce service à notre ressource.
Il y a plusieurs sites de consommation supervisés qui existent aussi pour utiliser un espace sûr et sécuritaire pour les utilisateurs de drogues. Les usagers de ces services sont surveillés par du personnel formé pour détecter les signes de surdoses et y répondre et réagir aux autres effets indésirables. Malheureusement, dans la région de la MRC de Maskinongé et de la Mauricie, il n’y a pas encore ce service.
Offrir l’analyse de substance est aussi une bonne façon d’aider. Il existe plusieurs services qui peuvent leur permettre de prendre des décisions éclairées en analysant les substances avant de les consommer, car ils savent exactement de quoi est composée leur drogue. Un service qui n’est pas encore implanté dans la région et qui mériterait que l’on s’y attarde.
Il a été prouvé que ces ressources réduisent bon nombre de méfaits chez les consommateurs. Il faut donc garder l’esprit ouvert…
Source : www.catie.ca
Si la réponse est oui, vous avez peut-être une problématique de dépendance que l’on appelle l’oniomanie.
L’oniomanie est la manie compulsive des achats. Elle se caractérise par la répétition d’achats excessifs et impulsifs, ainsi que des préoccupations, des besoins et des comportements démesurés face à ceux-ci.
En effet, dans notre société actuelle, l’impulsivité du consommateur est sollicitée par tous les moyens. Ce qui fait que la tentation est permanente au quotidien. Selon la CREDOC ( la société des consommateurs) entre 25 et 65 % des achats actuels dans la consommation moderne, sont des achats compulsifs ou imprévus.
Selon Statistique Canada, 5 % de la population aurait un problème d’oniomanie.
Les caractéristiques de la personne ayant un trouble d’oniomanie.
- Sensation d’euphorie, de plaisir et d’excitation lors de l’achat
- Perte de contrôle
- Pulsions
- Préoccupation excessive autour de l’achat
- Besoin incontrôlable d’acheter
- Achats en grandes quantités et en de nombreux exemplaires
- Détresse ou tristesse à la suite de l’achat
- Dissimulation des achats
Qu’est-ce que les acheteurs compulsifs recherchent ?
Chez les personnes atteintes d’oniomanie, l’objet n’a pas d’importance. Ce qu’elles recherchent est le moment d’excitation avant l’achat et l’apaisement éprouvé à la suite de celle-ci. À ce moment, les zones du cerveau associées à l’émotion et à la récompense sont activées. L’euphorie suivant immédiatement l’achat est aussitôt suivie de la déception et d’un énorme sentiment de culpabilité. La personne atteinte par cette dépendance ressent beaucoup d’émotions négatives comme le stress et la colère. Ce poids émotionnel, mental et financier devient de plus en plus considérable. L’achat compulsif devient donc malsain, destructeur et chronique.
La première réponse face à un événement perturbant chez la personne dépendante aux achats, c’est la pulsion incontrôlée d’acheter. Pour elle, c’est sa manière de lutter contre ses tensions internes.
Les conséquences de l’oniomanie.
Il existe une multitude de conséquences sur la personne atteinte, mais aussi pour son entourage.
L’endettement toucherait 83 % des acheteurs compulsifs. Les risques de surendettement sont accrus pouvant entrainer le vol, les multiples prêts, l’arnaque etc.
Les conséquences psychologiques comme la honte, la culpabilité, l’isolement, les troubles anxieux, les troubles de sommeil et la dépression qui peuvent même aller dans des cas extrêmes, jusqu’au suicide, font partie d’une partie des conséquences qu’apporte l’oniomanie.
Sachez que cette dépendance peut être traitée et que vous pouvez être accompagné si vous souffrez de celle-ci.
Si vous croyez que votre comportement face aux achats est excessif et que vous désirez avoir de l’aide, nous sommes là pour vous aider. Vous pouvez faire appel à nous.
819-228-8377
Sources : Docteur Aymeric Petit
Le jeu vidéo peut être un simple divertissement, mais de nombreuses personnes peuvent aussi développer une dépendance et subir plusieurs conséquences reliées à celle-ci.
Qu’est-ce que la dépendance aux jeux vidéo ?
Selon L’OMS, cette dépendance est » un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables. »
Les symptômes d’une problématique de dépendance liée aux jeux vidéo :
- Préoccupation excessive concernant le jeu vidéo
- Symptômes de sevrage lorsqu’il y a arrêt
- Besoin de consacrer de plus en plus de temps aux jeux
- Incapacité de contrôler l’usage des jeux vidéo
- Problèmes avec les relations sociales
- Mensonges concernant le temps passé à jouer
- Utilisation excessive malgré les nombreux problèmes qui en découlent
Cette dépendance peut apporter une multitude de conséquences néfastes dans différentes sphères de vie.
Les conséquences physiques peuvent se caractériser par une sècheresse des yeux, des maux de tête ou de dos, une mauvaise hygiène corporelle, une mauvaise alimentation, une négligence du sommeil,etc.
Le cercle vicieux de cette problématique contribue à l’isolement. La dépendance affecte les relations sociales du joueur. Plus il priorise le jeu, plus son entourage se détourne de lui, et plus il est isolé, plus il se réfugie dans le jeu.
Cette addiction apporte aussi son lot de conséquences psychologiques comme des troubles de l’humeur, de l’anxiété, des symptômes dépressifs, etc.
Des ressources peuvent aider les personnes aux prises avec ce problème de dépendance.
Pour obtenir de l’aide, contactez-nous au 819-228-8377.
Source : aidejeu.ca
Vous avez besoin de stratégies ?
Vous croyez avoir une problématique liée au jeu ?
Quelques moyens peuvent vous aider à gérer vos envies de jouer lorsque vous décidez de procéder à un changement face au jeu.
- Éviter les situations ou les endroits qui donnent envie de jouer.
- Face à une forte envie, se donner un délai avant de jouer.
- Se changer les idées.
- Garder en votre disposition ou près de vous des objets et/ou activités pour vous distraire.
- Se rappeler les raisons d’arrêter de jouer.
- Se dire STOP intérieurement.
- Centrez vos pensées sur quelque chose de différent.
Lorsqu’une personne à l’habitude de jouer, un lien se crée entre la situation dans laquelle elle joue et l’effet que lui procure le jeu. C’est pour cette raison qu’il faut changer ses habitudes en trouvant des alternatives. comme, faire de l’exercice, avoir des loisirs, faire des activités plaisantes, etc.
Certaines situations peuvent être un risque de rechute. Pour se protéger de cette éventualité, il est important de les connaître.
En voici quelques-unes :
- L’exposition au jeu
- L’ennui
- Les problèmes financiers
- Les émotions négatives
- La fatigue
- Les conflits et la colère
- La consommation
- L’insomnie
- La pression sociale
Si vous avez tendance à ressentir des envies fréquentes de jouer, ces stratégies peuvent vous aider, mais ne peuvent en aucun cas remplacer l’aide professionnelle. Si vous avez besoin d’aide, appelez-nous au 819-228-8377.
Source : Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec.
Saviez-vous que les opioïdes affectent la partie du cerveau qui contrôle la respiration ?
C’est pour cette raison que s’il y a une surdose dans l’organisme, la respiration ralentira. Ce qui peut même entraîner la mort.
Que ce soient des opioïdes prescrits ou vendus dans la rue, le risque de surdose est le même. Il y a quand même des facteurs augmentant les risques d’être victime d’une surdose.
Facteurs de risque
- Prendre des doses supérieures aux recommandations
- Mélanger avec de l’alcool ou des sédatifs, comme : les somnifères, les relaxants musculaires et les benzodiazépines.
- S’injecter des drogues
- Augmenter la dose que l’organisme est habitué de prendre
- Utiliser des drogues ou le degré de pureté ou la puissance est inconnu
- Les personnes qui ont des problèmes de santé comme : des maladies cardiaques, respiratoires, des reins et du foie.
- Être sous traitement de méthadone
Quels sont les signes d’une surdose?
- Difficulté à marcher, parler et à rester éveiller
- Lèvres et ongles gris
- Pupilles très petites
- Étourdissements et confusion
- Peau froide et moite
- Somnolence extrême
- Bruits de suffocation ou des ronflements
- Respiration lente ou inexistante
- Incapacité à se réveiller
- Aucune réactivité sensorielle
Quoi faire en cas de surdose ?
La première chose à faire est d’appeler le 911 si vous êtes en présence d’une personne que vous pensez victime d’une surdose.
Si vous avez de la naloxone en votre possession, donnez-en à la personne en attendant les secours. Il ne faut en aucun cas prendre de risque et appeler les secours.
Si vous connaissez les manœuvres de réanimation, vous commencez immédiatement après l’administration de la naloxone.
L’utilisation de la naloxone peut sauver des vies, car elle inverse temporairement les symptômes de surdose d’opioïdes.
En moyenne, une personne par jour décède à la suite d’une surdose dans la province.
Comment atténuer les risques ?
- En ne consommant pas seule
- En ayant une trousse de naloxone avec vous
- En connaissant votre niveau de tolérance et en ne mélangeant pas avec de l’alcool ou d’autres médicaments
- En prenant son temps entre les doses
- En utilisant des services d’injection supervisée
- En sachant reconnaître les symptômes de surdoses et en avisant un membre proche lorsque vous croyez commencer à voir des symptômes
Au Centre l’Étape, vous pouvez obtenir de l’aide, que ce soit pour vous-même ou pour l’un de vos proches.
Vous pouvez nous contacter au 819-228-8377.
Références et sources :
Santé Canada
INSPQ
Qu’est-ce que la cyberdépendance ?
Selon le DSM IV
La cyberdépendance est un besoin impulsif et incontrôlable d’utilisation d’Internet, entrainant des difficultés fonctionnelles ou une souffrance cliniquement significative. La cyberdépendance est associée à une utilisation excessive d’Internet, à une perte de la notion du temps ainsi qu’au besoin d’être en ligne plus longtemps qu’il était prévu.
« Cette surutilisation amènerait un sentiment de détresse et des difficultés au niveau psychologique, social ou professionnel » (Caplan, 202; Young, 1998,2004).
Les conséquences de la cyberdépendance sont multiples et apportent des symptômes à plusieurs niveaux.
Les symptômes physiologiques
- Syndrome du canal carpien
- Négligence de l’hygiène personnelle
- Maux de dos
- Alimentation irrégulière et de mauvaise qualité
- Insomnie
Les symptômes psychologiques
- Sentiment de vide, dépression, anxiété, irritabilité hors ligne
- Sentiment de culpabilité ou de honte face à l’utilisation d’Internet
- Incapacité à cesser ou diminuer l’usage d’Internet ou besoin d’augmenter le temps
- Diminution de l’intérêt ou du temps consacré aux autres activités
- Difficultés relationnelles et isolement social
- Mensonges à propos de l’utilisation d’Internet
Les symptômes socioprofessionnels
- Diminution des performances scolaires
- Baisse de rendement
- Procrastination
- Perte de productivité
- Problèmes d’assiduité
- Conflits
- Mensonges
- Pertes d’emploi
Si vous croyez avoir un problème de cyberdépendance et que vous avez besoin d’aide, nous sommes là pour vous aider et vous guider.
Contactez-nous au 819-228-8377
Sources : www.cyberdépendance.ca
C’est parfois difficile de voir quelqu’un que nous aimons souffrir d’une dépendance quelconque et avoir l’impression de ne pas pouvoir l’aider, et cela peu importe la dépendance, le lien affectif, le degré de dépendance et si nous vivons avec la personne ou non.
Le plus important, lorsque nous sommes un proche, est de prendre soin de soi-même avant toute chose. Lâcher prise peut être très difficile, car nous voulons tellement aider notre proche que l’on finit souvent par s’oublier. Il faut savoir que nous n’avons aucun contrôle sur les décisions et les choix de notre proche. D’où l’importance de lâcher prise sur ces choses que nous ne pouvons contrôler et se prioriser.
Être proche aidant demande beaucoup d’énergie et peut causer de l’angoisse et de l’anxiété. Il faut apprendre à se mettre en priorité avant de pouvoir aider l’autre. Il faut aussi comprendre que c’est la personne dépendante qui doit travailler sur elle-même, nous n’avons pas de pouvoir sur elle. Il ne faut pas non plus jouer les sauveurs. L’un des moyens d’aider notre proche, c’est de l’accepter tel qu’il est sans se fixer d’attentes.
Le processus d’une dépendance peut être très long ce n’est que quand la personne sera prête qu’elle s’aidera. Il faut aussi tenir compte qu’elle restera peut-être toujours enlisée dans sa dépendance. Donc, le fait de ne plus avoir cet énorme poids sur les épaules peut faire toute la différence.
Ce que nous pouvons ressentir en tant que proches
Nous pouvons avoir l’impression que tout repose sur nos épaules, que les besoins des autres passent avant les nôtres, ressentir un grand sentiment de culpabilité lorsque nous lâchons prise sur le problème ou avoir l’impression de ne pas avoir le choix de nous impliquer. Tout cela est normal.
Il y a de l’aide qui existe pour les proches
Au lieu d’attendre d’être au bout du rouleau avant de chercher de l’aide, sachez qu’il existe des organismes, comme nous, qui viennent en aide aux membres de l’entourage aux prises avec des problèmes de dépendances.
Cette aide est gratuite et vous aidera à faire face à cette situation plus sereinement.
Nous croyons souvent à tort que ce n’est pas nous qui avons besoin d’aide, mais bien la personne concernée par son problème de dépendance. C’est en fait, un travail d’équipe qui sera le plus gagnant dans une telle situation.
Pour plus d’informations, contactez-nous au 819-228-8377