1 mai 2023
Quand le Bingo devient une addiction

Vous avez besoin de stratégies ?
Vous croyez avoir une problématique liée au jeu ?
Quelques moyens peuvent vous aider à gérer vos envies de jouer lorsque vous décidez de procéder à un changement face au jeu.
- Éviter les situations ou les endroits qui donnent envie de jouer.
- Face à une forte envie, se donner un délai avant de jouer.
- Se changer les idées.
- Garder en votre disposition ou près de vous des objets et/ou activités pour vous distraire.
- Se rappeler les raisons d’arrêter de jouer.
- Se dire STOP intérieurement.
- Centrez vos pensées sur quelque chose de différent.
Lorsqu’une personne à l’habitude de jouer, un lien se crée entre la situation dans laquelle elle joue et l’effet que lui procure le jeu. C’est pour cette raison qu’il faut changer ses habitudes en trouvant des alternatives. comme, faire de l’exercice, avoir des loisirs, faire des activités plaisantes, etc.
Certaines situations peuvent être un risque de rechute. Pour se protéger de cette éventualité, il est important de les connaître.
En voici quelques-unes :
- L’exposition au jeu
- L’ennui
- Les problèmes financiers
- Les émotions négatives
- La fatigue
- Les conflits et la colère
- La consommation
- L’insomnie
- La pression sociale
Si vous avez tendance à ressentir des envies fréquentes de jouer, ces stratégies peuvent vous aider, mais ne peuvent en aucun cas remplacer l’aide professionnelle. Si vous avez besoin d’aide, appelez-nous au 819-228-8377.
Source : Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec.
Saviez-vous que les opioïdes affectent la partie du cerveau qui contrôle la respiration ?
C’est pour cette raison que s’il y a une surdose dans l’organisme, la respiration ralentira. Ce qui peut même entraîner la mort.
Que ce soient des opioïdes prescrits ou vendus dans la rue, le risque de surdose est le même. Il y a quand même des facteurs augmentant les risques d’être victime d’une surdose.
Facteurs de risque
- Prendre des doses supérieures aux recommandations
- Mélanger avec de l’alcool ou des sédatifs, comme : les somnifères, les relaxants musculaires et les benzodiazépines.
- S’injecter des drogues
- Augmenter la dose que l’organisme est habitué de prendre
- Utiliser des drogues ou le degré de pureté ou la puissance est inconnu
- Les personnes qui ont des problèmes de santé comme : des maladies cardiaques, respiratoires, des reins et du foie.
- Être sous traitement de méthadone
Quels sont les signes d’une surdose?
- Difficulté à marcher, parler et à rester éveiller
- Lèvres et ongles gris
- Pupilles très petites
- Étourdissements et confusion
- Peau froide et moite
- Somnolence extrême
- Bruits de suffocation ou des ronflements
- Respiration lente ou inexistante
- Incapacité à se réveiller
- Aucune réactivité sensorielle
Quoi faire en cas de surdose ?
La première chose à faire est d’appeler le 911 si vous êtes en présence d’une personne que vous pensez victime d’une surdose.
Si vous avez de la naloxone en votre possession, donnez-en à la personne en attendant les secours. Il ne faut en aucun cas prendre de risque et appeler les secours.
Si vous connaissez les manœuvres de réanimation, vous commencez immédiatement après l’administration de la naloxone.
L’utilisation de la naloxone peut sauver des vies, car elle inverse temporairement les symptômes de surdose d’opioïdes.
En moyenne, une personne par jour décède à la suite d’une surdose dans la province.
Comment atténuer les risques ?
- En ne consommant pas seule
- En ayant une trousse de naloxone avec vous
- En connaissant votre niveau de tolérance et en ne mélangeant pas avec de l’alcool ou d’autres médicaments
- En prenant son temps entre les doses
- En utilisant des services d’injection supervisée
- En sachant reconnaître les symptômes de surdoses et en avisant un membre proche lorsque vous croyez commencer à voir des symptômes
Au Centre l’Étape, vous pouvez obtenir de l’aide, que ce soit pour vous-même ou pour l’un de vos proches.
Vous pouvez nous contacter au 819-228-8377.
Références et sources :
Santé Canada
INSPQ
Qu’est-ce que la cyberdépendance ?
Selon le DSM IV
La cyberdépendance est un besoin impulsif et incontrôlable d’utilisation d’Internet, entrainant des difficultés fonctionnelles ou une souffrance cliniquement significative. La cyberdépendance est associée à une utilisation excessive d’Internet, à une perte de la notion du temps ainsi qu’au besoin d’être en ligne plus longtemps qu’il était prévu.
« Cette surutilisation amènerait un sentiment de détresse et des difficultés au niveau psychologique, social ou professionnel » (Caplan, 202; Young, 1998,2004).
Les conséquences de la cyberdépendance sont multiples et apportent des symptômes à plusieurs niveaux.
Les symptômes physiologiques
- Syndrome du canal carpien
- Négligence de l’hygiène personnelle
- Maux de dos
- Alimentation irrégulière et de mauvaise qualité
- Insomnie
Les symptômes psychologiques
- Sentiment de vide, dépression, anxiété, irritabilité hors ligne
- Sentiment de culpabilité ou de honte face à l’utilisation d’Internet
- Incapacité à cesser ou diminuer l’usage d’Internet ou besoin d’augmenter le temps
- Diminution de l’intérêt ou du temps consacré aux autres activités
- Difficultés relationnelles et isolement social
- Mensonges à propos de l’utilisation d’Internet
Les symptômes socioprofessionnels
- Diminution des performances scolaires
- Baisse de rendement
- Procrastination
- Perte de productivité
- Problèmes d’assiduité
- Conflits
- Mensonges
- Pertes d’emploi
Si vous croyez avoir un problème de cyberdépendance et que vous avez besoin d’aide, nous sommes là pour vous aider et vous guider.
Contactez-nous au 819-228-8377
Sources : www.cyberdépendance.ca
C’est parfois difficile de voir quelqu’un que nous aimons souffrir d’une dépendance quelconque et avoir l’impression de ne pas pouvoir l’aider, et cela peu importe la dépendance, le lien affectif, le degré de dépendance et si nous vivons avec la personne ou non.
Le plus important, lorsque nous sommes un proche, est de prendre soin de soi-même avant toute chose. Lâcher prise peut être très difficile, car nous voulons tellement aider notre proche que l’on finit souvent par s’oublier. Il faut savoir que nous n’avons aucun contrôle sur les décisions et les choix de notre proche. D’où l’importance de lâcher prise sur ces choses que nous ne pouvons contrôler et se prioriser.
Être proche aidant demande beaucoup d’énergie et peut causer de l’angoisse et de l’anxiété. Il faut apprendre à se mettre en priorité avant de pouvoir aider l’autre. Il faut aussi comprendre que c’est la personne dépendante qui doit travailler sur elle-même, nous n’avons pas de pouvoir sur elle. Il ne faut pas non plus jouer les sauveurs. L’un des moyens d’aider notre proche, c’est de l’accepter tel qu’il est sans se fixer d’attentes.
Le processus d’une dépendance peut être très long ce n’est que quand la personne sera prête qu’elle s’aidera. Il faut aussi tenir compte qu’elle restera peut-être toujours enlisée dans sa dépendance. Donc, le fait de ne plus avoir cet énorme poids sur les épaules peut faire toute la différence.
Ce que nous pouvons ressentir en tant que proches
Nous pouvons avoir l’impression que tout repose sur nos épaules, que les besoins des autres passent avant les nôtres, ressentir un grand sentiment de culpabilité lorsque nous lâchons prise sur le problème ou avoir l’impression de ne pas avoir le choix de nous impliquer. Tout cela est normal.
Il y a de l’aide qui existe pour les proches
Au lieu d’attendre d’être au bout du rouleau avant de chercher de l’aide, sachez qu’il existe des organismes, comme nous, qui viennent en aide aux membres de l’entourage aux prises avec des problèmes de dépendances.
Cette aide est gratuite et vous aidera à faire face à cette situation plus sereinement.
Nous croyons souvent à tort que ce n’est pas nous qui avons besoin d’aide, mais bien la personne concernée par son problème de dépendance. C’est en fait, un travail d’équipe qui sera le plus gagnant dans une telle situation.
Pour plus d’informations, contactez-nous au 819-228-8377
La majorité des gens jouent pour le plaisir et occasionnellement. Les jeux de hasard et d’argent ne sont pas un problème pour eux. Tandis que pour certaines personnes, le jeu peut devenir excessif et problématique. Le jeu n’est alors plus qu’un divertissement.
Nous dénombrons 3 types de joueurs :
Le joueur récréatif n’a aucun problème avec le jeu. Il joue simplement pour le plaisir et le jeu représente pour lui un loisir.
Le joueur problématique ressent de la culpabilité et le jeu lui cause quelques problèmes. Il vit quelquefois des épisodes dépressifs à cause des multiples querelles et des grandes pertes d’argent causées par sa problématique de jeu.
Le joueur excessif connaît de nombreux problèmes graves liés à sa dépendance au jeu. La souffrance peut amener à la dépression et à des pensées suicidaires. Les multiples dettes peuvent apporter un état de désarroi pouvant parfois mener à commettre des actes criminels.
Joueur pathologique oui ou non ?
L’individu aux prises avec un problème de jeu pathologique à au moins 5 des 10 critères suivants :
– Être souvent préoccupé par le jeu.
– Augmenter ses mises et ses dépenses de jeu.
– Fournir des efforts pour diminuer la fréquence, la durée ou les dépenses reliées au jeu sans y parvenir.
– Devenir irritable lorsqu’il ne peut pas jouer.
– Jouer pour oublier ses problèmes.
– Retourner jouer pour se refaire après avoir perdu de l’argent au jeu.
– Mentir pour cacher qu’il joue.
– Voler ou frauder pour jouer.
– Emprunter de l’argent pour payer ses dettes de jeu.
– Risquer de tout perdre à cause du jeu.
Si vous avez une problématique de jeu, nous sommes là pour vous aider et vous soutenir.
Vous pouvez nous contacter au 819-228-8377
Avoir des problèmes liés à la dépendance et à la consommation peut entraîner des répercussions importantes en milieu de travail et dans sa vie professionnelle. Les conséquences peuvent être multiples. Par exemple :
Baisse de motivation ou absentéisme;
Baisse de revenus;
Diminution de la productivité et de la qualité du travail;
Augmentation du risque d’accidents de travail;
Diminution de la concentration et de la vigilance;
Relations plus difficiles avec les collègues;
Ralentissement psychomoteur ou manque de coordination;
Altération du jugement ou prise de risques inhabituels;
Risque de suspension ou de congédiement, etc.L’employé à des responsabilités face à son travail. Il se doit d’être en état de travailler de façon sécuritaire à son lieu de travail. Il ne pas être sous l’influence de quelconque substance AVANT d’entrer au travail et ne pas consommer DURANT ses heures de travail.
Références des obligations selon la CNESST :
L’employé doit prendre les mesures nécessaires pour protéger sa santé, sa sécurité et celle de son entourage au travail. Il doit participer à l’identification et à l’élimination des risques au travail.
PISTES POUR S’EN SORTIR :
Diminution de la consommation ou instrumentation de l’abstinence;
Adopter un mode de vie tendant vers de saines habitudes;
Connaissance de son propre cycle de dépendance (prendre conscience de son problème, évaluer les impacts, connaître ses origines);
Développer une meilleure gestion du stress et de ses émotions;
Aller chercher du support auprès d’organismes ou de personnes ressources, etc.Le Centre l’Étape du Bassin Maskinongé est outillé pour vous aider.
Cette dépendance est loin d’être inoffensive. En effet, elle comporte plusieurs dangers sur la santé physique et psychologique.
LES DOMMAGES À LONG TERME
La cocaïne peut entraîner :
– Inflammation et perforation à la paroi nasale ou de l’irritation nasale.
– Perte d’appétit et malnutrition.
– Apparition de comportements de méfiance, de paranoïa.
– Les utilisateurs deviennent plus susceptibles d’avoir des épisodes dépressifs.
– Les utilisateurs se plaignent souvent d’une réduction de la performance sexuelle ou de la libido.
– Chez la femme, irrégularité menstruelle ou disparation des règles.
– L’usage de la voie pulmonaire est associé à des problèmes respiratoires (bronchites, asthme, cancer…).
–
LA DÉPENDANCEQuand il y a des indices de tolérance (besoin de plus grandes quantités pour le même effet), de sevrage ou de comportements compulsifs en rapport avec l’obtention et/ou sa consommation, il y a dépendance. La dépendance peut se créer en une très courte période.
Celle-ci peut entraîner, notamment, des problèmes financiers, de la négligence parentale ou au travail, et des complications physiques et mentales.APRÈS L’EFFET, LA DESCENTE
Lorsque la cocaïne ne procure plus ses effets euphorisants, il faut un certain temps au cerveau pour fonctionner à nouveau normalement. Des sentiments de déprime, de tristesse, de faiblesse, d’être « au bout du rouleau », pouvant aller jusqu`à la dépression peuvent s’installer. Dans un tel état psychique, des tentatives de suicide sont possibles.
DANGERS
– La forte dépendance conduit souvent, à des comportements d’agressivité et/ou de violence.
– Ces drogues illicites sont coûteuses. Leur consommation peut mener à des difficultés financières.
– La cocaïne et le crack sont souvent combinés ou dilués avec d’autres substances et certaines de ces substances sont toxiques. La cocaïne devient dangereuse quand elle est mélangée à un dépresseur tel que l’alcool ou l’héroïne. Il est encore plus dangereux de mélanger la cocaïne avec une autre substance, comme l’ecstasy, car le mélange est complètement imprévisible ; il y a donc risque de surdose.Il est important de savoir qu’aucune dose de cannabis n’est sans danger pendant la grossesse et l’allaitement.
Il vaut mieux éviter d’en consommer pour plusieurs raisons.
– Le bébé pourrait ressentir les effets du cannabis à cause des composés qui peuvent être transmis au fœtus et par le lait maternel. Ce qui pourrait affecter le développement de
l’enfant.
– Le cerveau subit des changements dont cette substance pourrait altérer ce qui pourrait provoquer des perturbations au niveau des habiletés du bébé.
– La consommation de cannabis peut augmenter le risque que l’enfant est de l’hyperactivité, des comportements impulsifs ainsi que des problèmes de sommeil. Ce qui peut parfois être
permanent.
– Il y a aussi une perturbation au niveau de l’attention, de la mémoire et du raisonnement.Selon des données issues du Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances, l’exposition prénatale au cannabis jouerait un rôle dans l’initiation et la fréquence de l’usage de substances à l’adolescence et pourrait exacerber la réponse à d’autres substances addictives plus tard dans la vie.
Il est donc préférable de s’informer auprès d’un professionnel de la santé avant de consommer du cannabis durant la grossesse et l’allaitement.
Une mauvaise utilisation des médicaments peut créer des effets indésirables, nécessiter une hospitalisation et même causer la mort.
La dépendance à l’égard d’un médicament est complexe, mais l’un de ses aspects clés est la dépendance psychologique au médicament qui se produit lorsque le besoin de continuer à l’utiliser devient maladif ou compulsif, et n’est plus seulement physique.
Les anxiolytiques et les sédatifs les plus prescrits, notamment pour de longues durées, appartiennent à la famille des benzodiazépines. Ces produits sont connus pour le risque de dépendance physique et psychologique qu’ils entraînent. Ils sont souvent utilisés à doses massives ou en association avec d’autres produits et conduisent souvent à la pharmacodépendance difficile à surmonter.
Les somnifères et tranquillisants peuvent soulager l’anxiété ou l’insomnie, mais ce soulagement est temporaire, car ces médicaments traitent les symptômes du stress et non sa cause. Ils peuvent être d’une certaine utilité pendant une période de stress intense, mais ne sont pas conseillés sur une longue période.
Qu’est-ce que la pharmacodépendance ?
Brutale ou progressive selon les produits, la dépendance est installée quand on ne peut plus se passer de prendre certains médicaments. Elle s’installe quand il faut en prendre plus pour obtenir le même effet ou quand il devient difficile de s’en passer. Quand la vie quotidienne tourne autour de la recherche et de la prise du produit, alors on est pharmacodépendant.
Dépendance psychologique
La privation d’un produit entraîne une sensation de malaise, d’angoisse, allant parfois jusqu’à la dépression. Une fois qu’elle a cessé de consommer, la personne peut mettre du temps à s’adapter sans le médicament. Cet arrêt bouleverse ses habitudes, laisse un vide et permet la réapparition d’un mal-être que le médicament visait à supprimer.
Dépendance physique
Certains médicaments entraînent une dépendance physique ; l’organisme réclame le produit à travers des symptômes physiques qui traduisent un état de manque. Ces symptômes peuvent être accompagnés de troubles émotionnels comme l’anxiété, l’irascibilité, l’angoisse et l’agitation. Il est dangereux de diminuer ou d’arrêter la prise de médicament sans l’avis ou la supervision d’un médecin.
Pour certains, le Bingo est un loisir occasionnel et pour d’autres, ce jeu devient une addiction. Est-ce vraiment une dépendance ?
Le Bingo semble souvent un jeu plaisant et non risqué au niveau des addictions, mais il arrive que ce jeu devienne un trouble de dépendance. En effet, le bingo fait partie des jeux des hasard et d’argent et peu créer une dépendance. Quand celui-ci est pratiqué de façon impulsive et qu’il n’est plus pratiqué comme un simple loisir divertissant, c’est probablement signe que la dépendance s’est installée.
Cette accoutumance entraîne alors des répercussions comme le besoin de jouer incessant et l’incapacité de s’arrêter. Il y a aussi des dommages collatéraux au niveau des autres sphères de vie comme la sphère financière.
Cette dépendance est souvent vécue dans l’ombre et existe véritablement.Il est donc important d’en parler.
Nous sommes là pour vous aider.
Vous pouvez nous contacter au 819-228-8377